Le divorce pour faute : un parcours semé d’embûches

Le divorce pour faute représente un enjeu de taille dans la vie d’un couple. Découvrez les procédures et conséquences de ce type de séparation.

Comprendre le divorce pour faute

Le divorce pour faute est l’une des formes de dissolution du mariage, dans laquelle l’un des conjoints reproche à l’autre d’avoir commis une faute grave. Cette dernière doit être suffisamment sérieuse pour rendre impossible le maintien de la vie commune. Parmi les motifs courants, on trouve l’adultère, les violences conjugales ou encore le refus injustifié de contribuer aux charges du mariage. Pour être accompagné(e) au mieux dans cette démarche complexe, n’hésitez pas à consulter cette avocate spécialiste du divorce à Lausanne.

La procédure du divorce pour faute

Pour entamer une procédure de divorce pour faute, il faut tout d’abord saisir le tribunal compétent en déposant une requête en divorce. Le conjoint demandeur doit y exposer les motifs de sa demande et fournir des preuves solides (témoignages, courriers, photos…). Il est vivement conseillé de se faire accompagner par un avocat, qui saura orienter et défendre au mieux les intérêts de son client.

Une fois la requête déposée, le juge convoque les deux parties à une audience de conciliation. Si aucune solution amiable n’est trouvée, le juge autorise la poursuite de la procédure de divorce pour faute. Un délai de trois mois est ensuite accordé pour permettre au demandeur de déposer une assignation en divorce auprès du tribunal. Cette dernière doit être signifiée par huissier à l’autre conjoint.

Le tribunal examine alors les preuves et entend les témoins pour déterminer si la faute alléguée est avérée. Si tel est le cas, il prononce le divorce aux torts exclusifs du conjoint fautif ou aux torts partagés si les deux époux ont commis des fautes.

Les conséquences du divorce pour faute

Les conséquences d’un divorce pour faute sont multiples et varient selon les situations. Tout d’abord, sur le plan patrimonial, le partage des biens se fait selon le régime matrimonial choisi lors du mariage (communauté réduite aux acquêts, séparation de biens…). Le conjoint victime peut également demander une indemnité compensatoire, destinée à compenser la différence de niveau de vie entre les deux époux après le divorce.

En ce qui concerne les enfants issus du mariage, la garde peut être confiée à l’un des parents ou être partagée (garde alternée). Le parent non gardien doit verser une pension alimentaire pour contribuer à l’entretien et à l’éducation des enfants. Il est important de noter que la faute reconnue du conjoint n’a pas d’influence sur le choix du juge quant à la résidence habituelle des enfants.

Enfin, les conséquences d’un divorce pour faute peuvent également être importantes sur le plan psychologique. La procédure étant souvent longue et difficile, il est essentiel de se faire accompagner par un professionnel (avocat, médiateur…) et de chercher du soutien auprès de proches ou d’associations spécialisées.

Dans le contexte d’un divorce pour faute, les enjeux sont importants et les conséquences multiples. Il est donc primordial de bien s’informer et de bénéficier d’un accompagnement adapté afin de traverser au mieux cette épreuve.

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